Faciliter le don et l’échange d’objets en milieu professionnel
20 décembre 2017Mon stage de fin d’étude à impact social et solidaire
26 mars 2018Chaque jour, le ballet des matières, objets ou mobilier qui entrent à la recyclerie, évoque l’apprenti sorcier emporté par la maladresse de sa formule magique. Nous sommes suffisamment organisés pour gérer les flux, toutefois l’apprenti sorcier de notre activité est plutôt le système de surconsommation généralisé qui produit ce flux continu de déchets en parfait état d’usage.
Le côté passionnant de cette situation se révèle dans l’inventivité, l’engagement et l’intelligence qui peuvent être mobilisés pour trouver des solutions à fort impact social et environnemental.
A travers cette vocation, nous nous sommes attachés à impliquer toutes les strates de notre société, des plus démunis aux plus aisés, répondant chacun à des intérêts convergents liés à la préservation de l’environnement.
Avec cette action menée avec des étudiants en design, représentant les forces vives qui vont inventer les produits de demain, nous expérimentons le moyen d’inclure ces jeunes dans l’action par le faire : pourquoi dans un cursus d’études supérieures, il est essentiel de comprendre les enjeux de la fin de vie des objets ? Comment mobiliser son inventivité pour leur donner une seconde vie ?
Cette collaboration avec le groupe Ynov initie pour la première fois dans les cursus Design, une mixité de niveau du bachelor jusqu’au master, qui ajoute un atout important dans le jeux de construction de notre vocation pédagogique. Nous avons ces dernières années démontré les effets positifs de notre activité sur des enfants d’écoles primaires et du secondaire, ou les enfants d’instituts thérapeutiques.
Notre méthode suit la même logique de compréhension de l’activité et d’appropriation de la matière au rebut par la créativité.
Avec ces jeunes de Lim’Art, nous avons été enthousiasmés par leur inventivité, leur envie de faire et le travail collaboratif qu’ils ont mobilisé. La qualité de leurs créations est très encourageante : Johanna témoigne «nous sommes jamais en atelier de création, sauf disposition personnelle. Cette expérience est vraiment intéressante car elle nous donne la possibilité de travailler de nos mains et en volume. Nous avons apprécié d’être accompagnés par une équipe disponible pour cheminer dans notre projet »
Cette première cession se prolonge en suivant avec un autre groupe d’une dizaine d’étudiants. A la suite des 2 expositions organisées à la recyclerie, une troisième des 2 groupes sera présenté à Lim’Art qui leur permettra d’être les ambassadeurs de la démarche préservante dans laquelle ils se sont inscrits. Ils pourront toucher plus largement leurs proches et les autres étudiants de leur campus.