Envie d’ajouter une touche éco-responsable à vos projets d’aménagements ?
24 janvier 201710ème édition du Marché des créateurs recycleurs…
16 mars 2017« Regardez madame, c’est moi qu’il l’ai fait » se félicite M. Madur.
Cette phrase raconte parfaitement la satisfaction qu’on ressent en accomplissant notre mission de 4 mois : transformer l’espace de vie commune de l’établissement EPIDE (Etablissement Pour l’Insertion Dans l’Emploi) en un espace où « à la fin de la journée on vient pour oublier ».
Toutefois ce projet avait un double enjeu : donner la possibilité de découvrir de nouveaux métiers et impliquer les volontaires davantage dans une logique de développement durable mais aussi donner de la valeur à la personne par l’accomplissement de taches créatives.
Le projet s’est articulé en trois parties, la phase de réflexion lors de laquelle, avec l’équipe des volontaires du projet, nous avons exploré le potentiel de la salle et fait des recherches sur les styles et tendances contemporaines. L’équipe de l’Atelier D’éco Solidaire lors de son déplacement dans les locaux a initié les volontaires aux méthodes de recherches, aux diverses sources d’informations et à parcourir les cahiers de tendances utilisés déjà par l’Atelier.
Lors de la phase suivante, la phase de définition du projet, nous avons déterminé l’agencement de l’espace, les équipements nécessaires (après avoir effectué l’inventaire des équipements existants et réutilisables) et avons fait le choix du style et des couleurs.
« Du mario kart », « d’industriel » « du moderne », « de la couleur », « du street art », « l’évasion », après un temps d’hésitation et d’appréhension le processus d’appropriation était lancé et les idées fusaient de partout. C’est ainsi que l’idée de faire intervenir le collectif de graffeurs « peintures fraiches » est née. Cet espace avait vraiment besoin d’un coup de jeune et quoi de mieux qu’un grand mur jaune pour s’exprimer !
Enfin la concrétisation de toutes ces idées, la phase trois. Le collectif « Peintures fraiches » représenté par John et Ben ont alors animé une journée d’initiation au graffiti et le street art. Nous avons pu profiter d’un cours d’histoire sur cette forme d’expression contemporaine qui est davantage présente dans le milieu urbain de manière désormais légitime. Et après la théorie, place à la pratique…. D’abord un bref passage à l’essai et la familiarisation des outils puis place à l’action.
On aperçoit la mer à travers un mur cassé, un paysage ensoleillé sous un cocotier sur une île déserte, une promenade dans l’espace infini. Telle a été la perception de l’évasion de jeunes qui se sont prêtés au jeu avec enthousiasme et fierté.
Mais la transformation s’est poursuivie. Pendant les neufs séances suivantes, une équipe de 6 jeunes, encadrée par l’Atelier D’éco Solidaire, a travaillé au sein des ateliers de la rue la Motte Picquet. Ensemble nous avons construit et customisé une bibliothèque/paroi de séparation afin de délimiter l’espace de détente de l’espace de jeux. De plus nous avons réalisé 7 banquettes à partir de caisses de vin et 4 tables basses à partir de mobilier de récupération.
Définir, concevoir, préparer, construire, embellir, sont les différentes étapes de la transformation de l’espace détente qui en 55 heures de travail fournies par 15 volontaires accompagnés de 3 encadrants de l’ATELIER D’éco SOLIDAIRE a évolué d’un espace austère et démodé en une salle de détente de jeux et de retrouvailles accueillante.