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Dans le but d’ajouter de la connaissance sur des modèles de production alternatifs et créatifs, l’ATELIER D’éco SOLIDAIRE a accueilli le temps d’une semaine, des designers en devenir afin d’impliquer cette nouvelle génération d’inventeurs à l’utilisation d’objets et matières de seconde main, en vue de leur réutilisation.
Fort de notre expertise dans les domaines de la valorisation créative des déchets et dans la transmission des savoirs, nous avons eu le plaisir de faire découvrir tout ce que révèle cette matière endormie, qui n’attend que d’être sublimée par les cerveaux créatifs et les mains déterminées de cette jeunesse sensible et volontaire.
La matière, point de départ de toute action créatrice et créative ici dans nos ateliers, donne bien du fil à retordre à ces créatifs en herbe. C’est en effet la première fois pour eux, que celle-ci s’impose et s’expose avant même que l’idée, la genèse, l’ébauche d’un projet voit le jour. L’objectif et la contrainte de ce workshop, sublimer le déchet textile et intégrer ses propriétés mécaniques dans la création d’un processus design.
La finalité matérielle et tangible, issue de cette semaine intensive de réflexion sera exposée et soutenue devant l’équipe de l’ATELIER D’éco SOLIDAIRE et fera l’objet d’une présentation visuelle. Si au début c’est pour ainsi dire un choc que de se frotter à la matière, celle-ci se révèle, au fil des séances, une expérimentation pleine de promesse. Ce rebut, morne et sans âme se transforme et s’invente de jour en jour. En 4 séances, la métamorphose s’opère sur la matière et dans l’esprit des étudiants. La chrysalide cède et laisse place à d’ingénieuses réalisations.
Le déchet n’est plus. La matière reprend vie. Le fruit de cette rencontre d’une semaine, entre acteurs du faire et designers fleurissants donnera lieu à ce que l’on peut qualifier de « design de rupture ». En somme, la rencontre explosive de deux mondes : le premier se laisse guider par la matière, l’autre la pense avant même de la maitriser. Deux univers que tout oppose, du moins en apparence, mais qui finalement trouvent dans cet échange un point essentiel et central de rassemblement, la création au profit de la préservation de l’environnement.
Alice Beaucent