Les ITEP explorent la matière
23 mars 2015Toutes les Ressourceries de France ont rendez-vous à Bordeaux
13 avril 2015Quand un Club d’Entreprises prend ses responsabilités sur les logiques de développement durable, en particulier sur le volet des déchets, le champ des possibles en termes d’environnement, d’emploi de proximité et de responsabilité sociale, s’élargit réellement vers des solutions constructives pour un futur positivement soutenable.
C’est en juillet 2013 qu’André Reix, Vice-Président du Club des Entreprises de Bordeaux pour l’Atelier développement durable, a chargé l’ATELIER D’éco SOLIDAIRE, adhérent du Club, d’une mission d’enquête sur un an, confiée à Florian Lafite, afin de produire un travail en 4 phases :
- Établir un questionnaire sur la production des déchets, les déplacements et la RSE ;
- Recueillir les réponses aux questionnaires par une visite/entretien avec les adhérents dans leur entreprise ;
- Rédiger et diffuser les résultats de l’enquête pour les porter à la connaissance de tous les adhérents ;
- Engager la phase action à travers 7 entreprises témoins afin de les accompagner sur le volet déchets, vers des solutions plus vertueuses pour l’environnement, plus créatrices d’emploi local, dans une logique de coûts maîtrisés.
La Carsat Aquitaine, Booster Academy, Drapeaux Dejean Marine, Téléperformance, Le Casino de Bordeaux, l’Hôtel Pullman et Destination, ont souhaité être les témoins de cette expérimentation engagée de juillet 2014 à juin 2015 après la première année d’analyse.
A travers l’exemple de Destination, entreprise de torréfaction de café bio implantée sur la zone de Bordeaux Lac, il est aisé de comprendre combien en réfléchissant aux solutions les plus riches de bon sens, il est possible de construire une amélioration des traitements qui soit en phase avec la nécessaire protection de l’environnement et l’optimisation de l’emploi local.
Alors que les matières aux rebuts, sacs en toile de jute, big bag de 1 tonne, déchets organiques de torréfaction ne trouvaient d’issues que dans des bennes d’incinération ou d’enfouissement, il a été possible de totalement bouleverser le système pour optimiser les meilleures solutions de réemploi et de recyclage. Ainsi la recyclerie créative réutilise une partie des volumes de sacs à café pour les vendre à l’unité à bas coût ou fabriquer des meubles et accessoires grâce à son volet valorisation créative.
Une autre partie de ces sacs seront récupérés par le Relais qui intègre ces matières dans sa filière de recyclage, notamment pour faire du Métis, isolant pour le bâtiment. Une partie des déchets organiques de café est compostée par la Régie de quartier de Bacalan dans l’aire de compostage collectif du Port de la Lune, qu’elle a construite en 2012.
Avec d’autres entreprises, le travail porte sur les déchets de bureau, les gobelets, le mobilier en fin de vie…
Grâce à une meilleure connaissance, combien d’entreprises sur la Métropole, en Gironde, en Aquitaine, pourraient alimenter ces nouveaux systèmes de traitement innovants d’une partie de leurs déchets ? Comment élargir ce travail, impliquer les pouvoirs publics, financer de telles missions ?
Chaque entrepreneur, chef d’entreprise, mère et père de famille, a la possibilité en 2015 d’investir ces changements de paradigmes, dans la logique d’un environnement à préserver pour les générations futures.